À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, un nouveau malus au poids s’appliquera aux véhicules neufs dépassant 1 500 kg, y compris les voitures électriques. Une première dans l’histoire de la fiscalité automobile française, qui marque un tournant dans la politique écologique du gouvernement. Alors que ces modèles étaient jusqu’ici exemptés, ils seront désormais concernés, avec une taxe pouvant atteindre 30 €/kg au-delà de 2 tonnes. Une mesure qui affectera 66 % des voitures neuves, y compris les modèles populaires.
Sommaire 📑
- Pourquoi ce nouveau malus automobile ?
- Les véhicules électriques désormais concernés
- Quel impact pour les automobilistes ?
- FAQ : Malus poids et voitures électriques
- Conclusion
Pourquoi ce nouveau malus automobile ?
Le budget 2025 de l’État prévoit un renforcement de la fiscalité écologique. Le malus au poids, déjà en vigueur depuis 2022, est désormais étendu avec un seuil abaissé à 1 500 kg et une pénalité de :
- 10 € par kilo entre 1 500 kg et 2 000 kg,
- 30 € par kilo au-delà de 2 000 kg.
Ce dispositif vise à réduire les émissions indirectes de CO₂ liées à la fabrication, l’entretien, et la consommation d’énergie des véhicules lourds. L’objectif : dissuader l’achat de voitures massives, souvent plus énergivores, et encourager la sobriété.
Selon le ministère de la Transition écologique, la masse des véhicules est un facteur aggravant du bilan carbone général, indépendamment de leur motorisation.
— Communiqué de presse, avril 2025
Les véhicules électriques désormais concernés
C’est la grande nouveauté : les voitures électriques ne seront plus exemptées à partir du 1ᵉʳ janvier 2026. Une décision marquante, car ces modèles sont naturellement plus lourds à cause de leurs batteries.
Pourquoi sont-elles visées ?
- Une Tesla Model Y pèse environ 1 900 kg.
- Un Audi Q8 e-tron dépasse les 2 500 kg selon sa configuration.
Résultat : même les véhicules dits « propres » se retrouvent soumis à un malus qui peut grimper à plusieurs milliers d’euros.
« Ce malus est en contradiction avec la politique de verdissement du parc automobile », déplore une association de consommateurs (UFC-Que Choisir, mai 2025).
Quel impact pour les automobilistes ?
Cette mesure aura un impact direct sur le coût d’achat des véhicules neufs.
Les points clés à retenir :
- 66 % des véhicules neufs vendus en 2025 dépassent 1 500 kg (source : Comité des Constructeurs Français d’Automobiles).
- Les citadines sont peu concernées, mais les SUV, berlines familiales et électriques le sont largement.
- Les familles nombreuses ou les zones rurales, qui ont besoin de véhicules spacieux, risquent d’être pénalisées financièrement.
- Ce malus s’ajoute au malus CO₂ déjà en vigueur.
Pour les conducteurs concernés par cette taxe, il est essentiel de bien comparer les contrats pour éviter une double peine financière. Il existe des offres d’assurance auto malus pas chère qui prennent en compte votre profil et le type de véhicule, même électrique ou lourd.
Exemple concret :
Un véhicule électrique de 1 800 kg devra s’acquitter de :
- (1 800 – 1 500) × 10 € = 3 000 € de malus au poids.
Un modèle de 2 100 kg paiera :
- (2 000 – 1 500) × 10 € = 5 000 €
- (2 100 – 2 000) × 30 € = 3 000 €
- Total : 8 000 €
FAQ : Malus poids et voitures électriques
1. Quand entre en vigueur le malus au poids pour les voitures électriques ?
Le malus s’appliquera à toutes les voitures neuves immatriculées à partir du 1ᵉʳ janvier 2026, y compris les électriques.
2. Quels véhicules seront concernés par le malus au poids ?
Tous les véhicules dépassant 1 500 kg. Cela inclut les SUV, monospaces, berlines électriques, et certaines hybrides rechargeables.
3. Est-il encore rentable d’acheter un véhicule électrique ?
Oui, mais il faut bien choisir le modèle. Les citadines légères restent intéressantes. En revanche, les modèles lourds verront leur avantage fiscal fortement réduit.
Conclusion
Le malus au poids élargi de 2026 marque un tournant majeur dans la fiscalité écologique française. En intégrant les voitures électriques, le gouvernement envoie un signal : la transition énergétique ne suffira pas sans sobriété. Les automobilistes devront adapter leurs choix à des critères de poids et de consommation globale, au risque de payer un prix fort… même pour rouler propre.