Alors que 88 % des Français se disent favorables au retour des moteurs diesel, Stellantis annonce vouloir continuer cette motorisation sur ses véhicules neufs. Une décision stratégique qui entre en collision avec les nouvelles normes françaises, notamment l’augmentation du malus écologique début 2025. Une Clio essence neuve coûte désormais 210 € de malus contre 100 € auparavant. Faut-il s’attendre à une relance du diesel malgré les taxes ? Analyse d’un retour controversé.
Un retour attendu du diesel
Selon un sondage récent, 88 % des Français souhaitent un retour des véhicules neufs à moteur diesel. Ce chiffre témoigne d’un décalage croissant entre les politiques environnementales européennes et les attentes des conducteurs, notamment en zone rurale ou périurbaine, où le diesel reste perçu comme plus économique à l’usage.
Historiquement prisé pour sa faible consommation et sa longévité, le diesel a été largement délaissé depuis la mise en place des normes Euro 6d et des malus CO₂ renforcés. Pourtant, les avancées technologiques ont permis de réduire considérablement les émissions réelles de NOx et de particules fines.
Le malus écologique 2025 : un frein majeur
Depuis janvier 2025, le malus écologique s’est encore durci :
- Le seuil de déclenchement est passé de 118 à 113 g de CO₂/km
- Une Clio essence neuve est désormais taxée à 210 €, contre 100 € en 2024
- Les véhicules sportifs dépassent désormais les 70 000 € de malus, soit 10 000 € de plus qu’en 2024
Ces hausses visent à accélérer la transition énergétique, mais elles pénalisent lourdement les classes moyennes et les familles nombreuses, qui se tournent vers des véhicules thermiques abordables.
La stratégie risquée de Stellantis
Stellantis, premier constructeur automobile français, a récemment annoncé vouloir maintenir des véhicules diesel dans son catalogue. Un choix motivé par la forte demande, mais qui pourrait s’avérer risqué si les règles fiscales continuent à se durcir.
Les constructeurs sont pris en étau :
- D’un côté, une demande populaire pour des voitures abordables et fiables
- De l’autre, des règlementations européennes contraignantes (normes CAFE, malus, interdictions de circulation)
« Si le malus explose, l’investissement des constructeurs français pour répondre aux attentes des consommateurs risque d’être vain », s’inquiète un analyste du secteur.
Le boom des voitures d’occasion
Face à l’inflation du malus écologique, de nombreux consommateurs se tournent vers le marché de l’occasion :
- Pas de malus à l’achat
- Prix plus abordables
- Choix élargi (diesel encore très présent)
Cette tendance pourrait ralentir le renouvellement du parc automobile, pourtant essentiel pour réduire les émissions de CO₂ à long terme.
Et l’assurance dans tout ça ?
Bonne nouvelle pour les automobilistes malussés : le coût de l’assurance auto malus reste stable, contrairement aux prix des véhicules neufs. Des offres spécifiques existent, comme celle proposée par Assurance en Direct, qui permet de comparer 13 contrats différents pour trouver la formule la plus avantageuse.
« Même avec un coefficient de malus élevé, nous assurons tous les profils à prix compétitif », indique Assurance en Direct.
FAQ
1. Pourquoi le malus écologique augmente-t-il chaque année ?
Le gouvernement souhaite accélérer la transition vers des véhicules émettant moins de CO₂, en rendant les voitures plus polluantes financièrement moins attractives.
2. Le diesel est-il toujours plus rentable que l’essence ?
Oui, pour les gros rouleurs, le diesel reste souvent plus économique à l’usage, malgré une fiscalité plus lourde à l’achat.
3. Peut-on encore assurer une voiture avec un fort malus ?
Oui, grâce à des offres spécialisées comme celle d’Assurance en Direct, qui couvrent même les conducteurs malussés ou résiliés.
Conclusion
Le retour du diesel en France divise. Si la majorité des Français y sont favorables, les politiques fiscales et environnementales pourraient rapidement freiner cette relance. Entre malus écologique en hausse, marché de l’occasion en plein essor et stratégie risquée des constructeurs, l’avenir du diesel reste incertain. Seule certitude : l’assurance auto malus, elle, reste accessible, même pour les conducteurs les plus pénalisés.