Assurance emprunteur immobilier après avoir subi une greffe d’organe
Quelques chiffres sur les greffes en France
En 2015, on comptait plus de 21300 demandeurs de greffe pour seulement près de 5700 greffes réalisés. Pour se rendre compte de l’évolution, en 2006, il y avait aux alentours de 12500 demandeurs pour un peu plus de 4400 greffes réalisés.On observe une augmentation très forte des patients en l’attente d’une transplantation pour une légère hausse des opérations réalisés, faute de dons ou de l’état des organes suite à un décès ou un accident.
Les greffes les plus réalisés concernent les reins, le foie, le cœur et les poumons.
S’assurer pour un crédit immobilier après une greffe
Pour la majeure partie des établissements de crédit, la greffe est considérée comme un « risque aggravé » lors de la demande d’une assurance emprunteur, ce qui entraine donc des surprimes ou des exclusions de garantie, dans le cas ou la demande est accepté. Le refus d’assurance prêt immobilier n’as lieu d’être notifié.Cette assurance n’étant pourtant pas obligatoire, elle est généralement requise à chaque fois, peu importe les établissements et l’état de santé joue un rôle central lors de l’obtention d’un contrat d’assurance, ce qui est un problème quand on est considéré comme présentant un « risque aggravé ».
Les solutions pour trouver une assurance de prêt
Les personnes ayant réalisé une greffe, n’étant généralement pas acceptés dans les contrats de groupe que propose les organismes de crédit, peuvent se tourner vers de nombreux assureurs proposant de la délégation d’assurance.En faisant cela, elles accèdent à des assurances emprunteur personnalisés et correspondant à leur besoin, tout en étant, en moyenne, 40 % moins cher que les établissements de crédit et en proposant plus de garanties.
Il suffit pour ses personnes présentant un « risque aggravé » de comparer les différentes offres disponibles pour trouver celle qui leur convient.
Le recours à la convention AERAS
Elle permet une étude sur plusieurs niveaux du dossier des personnes à « risque aggravé », ayant pour but de trouver un terrain d’entente entre les assureurs et les demandeurs.En cas de refus total de la part des assurances, il est possible de saisir la commission de médiation de la convention AERAS.