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Les constructeurs vont-ils échapper aux amendes sur les voitures électriques en 2025 ?

Amende constructeur voiture électrique

Oui, les constructeurs européens échapperont aux lourdes amendes prévues en 2025 pour non-respect des quotas de ventes de voitures électriques. La Commission européenne a décidé d’assouplir les objectifs de réduction de CO2 : ceux-ci seront désormais étalés sur trois ans, offrant un répit aux industriels du secteur et laissant entrevoir une possible baisse des prix pour les consommateurs.

Pourquoi ce sujet est crucial aujourd’hui ?

La transition vers la mobilité électrique est au cœur de la stratégie climatique de l’Union européenne. Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, Bruxelles impose aux constructeurs automobiles des quotas stricts de réduction de CO2. En 2025, les ventes de véhicules zéro émission devaient atteindre 22 % des immatriculations. En réalité, selon des données 2024 d’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles), la part est encore inférieure à 13 %.

Qui est concerné ?

  • Les constructeurs automobiles européens, comme Renault, Stellantis, Volkswagen, BMW…
  • Les consommateurs, qui subissent des prix élevés sur les modèles électriques.
  • Les autorités nationales, responsables de la mise en œuvre des directives européennes.

Ce qui change : les nouvelles règles européennes en 2025

Plus d’amendes immédiates

Initialement, les constructeurs risquaient jusqu’à 15 milliards d’euros de pénalités pour non-respect des objectifs 2025. La Commission européenne a décidé en juin 2024 de reporter l’application de ces sanctions.

Un objectif étalé sur 3 ans

Au lieu d’un objectif annuel contraignant en 2025, la réduction des émissions de CO2 sera calculée sur une moyenne triennale (2025-2027). Cela offre plus de flexibilité aux industriels pour lisser leurs efforts.

Pourquoi ce changement ?

Selon le commissaire européen Thierry Breton, cette décision vise à éviter une crise industrielle, alors que les constructeurs peinent à écouler leurs modèles électriques, jugés trop chers par le grand public. Cette mesure a aussi pour but de stimuler l’offre de véhicules électrifiés plus abordables.

Conséquences concrètes pour les consommateurs

Une baisse des prix en vue ?

Les constructeurs avaient prévu des réserves financières pour anticiper les amendes. Avec leur suppression provisoire, une partie de ces budgets pourrait être réinjectée dans la baisse des prix des véhicules électriques.

🧠 Le saviez-vous ?
En 2023, une voiture électrique coûtait en moyenne 10 000 € de plus qu’un modèle thermique équivalent en Europe.

Vers plus de modèles accessibles

Cette marge budgétaire pourrait aussi accélérer le lancement de modèles plus compacts et abordables, comme :

  • La Renault 5 E-Tech (attendue sous les 25 000 €)
  • La Citroën ë-C3
  • De nouvelles offres de leasing social à 100 € / mois

Des effets dès 2025 ?

Les effets devraient se faire sentir dès le deuxième semestre 2025, à mesure que les marques ajustent leurs gammes. Toutefois, rien n’oblige les constructeurs à baisser les prix : cela dépendra aussi de la concurrence (notamment asiatique) et des politiques nationales de subvention.

FAQ

Les amendes pour les constructeurs automobiles seront-elles appliquées en 2025 ?

Non. La Commission européenne a décidé de ne pas appliquer d’amendes en 2025. Les objectifs de CO2 seront répartis sur trois ans, de 2025 à 2027.

Pourquoi l’Union européenne a-t-elle assoupli les quotas de voitures électriques ?

Pour éviter une crise industrielle, car les ventes de voitures électriques restent très inférieures aux objectifs initiaux, à cause de leur prix élevé.

Les prix des voitures électriques vont-ils vraiment baisser ?

C’est probable. Les fonds initialement prévus pour payer les amendes pourraient être utilisés pour proposer des modèles plus abordables, mais cela dépend des stratégies de chaque constructeur.