Durées de suspension de permis : combien de temps sans conduire ?
Durée et conséquences d’une suspension de permis
En France, les durées de suspension de permis peuvent varier en fonction de la gravité de l’infraction commise. Voici quelques exemples de durées de suspension de permis en mois selon leur gravité :
Infractions liées à l’alcool ou aux stupéfiants :
Première infraction avec un taux d’alcoolémie supérieur à 0,8 g/L : suspension de 6 mois à 3 ans.
Infraction en cas de récidive d’alcoolémie supérieure à 0,8 g/L : suspension de 1 an à 3 ans.
Infraction en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants : suspension de 6 mois à 3 ans.
Infraction en cas de récidive de conduite sous l’emprise de stupéfiants : suspension de 1 an à 3 ans.
Excès de vitesse :
Excès de vitesse de plus de 40 km/h : suspension de 1 à 6 mois.
Autres infractions graves :
Refus de se soumettre à un dépistage de l’alcool ou des stupéfiants : suspension de 6 mois à 3 ans.
Conduite en état d’ivresse manifeste : suspension de 6 mois à 3 ans.
Conduite en état d’ivresse manifeste avec récidive : suspension de 1 an à 3 ans.
Accident mortel sous l’influence de l’alcool ou des stupéfiants : suspension de 3 ans à la révocation du permis.
Types de suspensions et leurs durées
Il existe différents types de suspensions, chacun ayant sa propre durée et conséquence sur le conducteur. La suspension administrative, par exemple, peut être décidée par les autorités compétentes pour une durée maximale de 72 heures. Elle peut être prolongée jusqu’à 6 mois en cas de récidive. La suspension judiciaire, quant à elle, est décidée par un juge et peut durer jusqu’à 3 ans. Elle peut être assortie d’une obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Enfin, la suspension de permis pour solde de points nuls est la plus courante.
Elle peut durer de 6 mois à 3 ans selon les cas et peut être assortie d’une obligation de suivre un stage de récupération de points. Il est donc crucial pour tout conducteur de connaître les différents types de suspensions et leurs durées afin d’éviter de se retrouver dans une situation difficile :
– Suspension administrative : durée maximale de 72 heures, prolongeable jusqu’à 6 mois en cas de récidive.
– Suspension judiciaire : décidée par un juge, peut durer jusqu’à 3 ans et peut être assortie d’une obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
– Suspension pour solde de points nuls : la plus courante, peut durer de 6 mois à 3 ans selon les cas et peut être assortie d’une obligation de suivre un stage de récupération de points.